ÉLECTRIC VAUDEVILLE - CINÉ
Ciné concert
Avec Csaba Palotaï (compositions musicales, guitare)
et Joseph Lavandier (projection)
Dimanche 12 AVRIL 2015 > 17 h 30
Lundi 13 AVRIL 2015 > 20 h 30
à Graines de Rencontres (place des Masseguisses) - Les Vans
Réservation fortement conseillée ...
Participation : 10 €, 8 € et 5 €
Ouverture des portes 15 mn avant l'horaire de représentation
Avec Csaba Palotaï (compositions musicales, guitare)
et Joseph Lavandier (projection)
Dimanche 12 AVRIL 2015 > 17 h 30
Lundi 13 AVRIL 2015 > 20 h 30
à Graines de Rencontres (place des Masseguisses) - Les Vans
Réservation fortement conseillée ...
Participation : 10 €, 8 € et 5 €
Ouverture des portes 15 mn avant l'horaire de représentation
Électric Vaudeville est un projet de guitare solo de Csaba Palotaï.
Les vaudevilles, c'étaient ces shows que fabriquaient les artistes ambulants, les magiciens avec leurs animaux dressés, les musiciens, les jongleurs, les ménestrels lisant des textes ou projetant du cinéma. Ils se baladaient à travers toute l'Amérique et donnaient à voir et à entendre des spectacles frissonnants ou drôles.
Électric Vaudeville est un projet instrumental qui raconte des histoires. Les compositions musicales sont inspirées du blues, des mélodies de l'Europe orientale, du hillbilly, des sons industriels et rotatifs, et du rock and roll.
C’est aussi un répertoire à partager avec d'autres musiciens, avec des comédiens, ou avec le cinéma.
Le Pathé Baby est un format de cinéma muet, avec des pellicules de 9,5 mm. Accessible pour le grand public à partir de 1922, c'est un des formats pionnier du cinéma amateur. À l'époque de son apparition, on pouvait même s'abonner pour recevoir des films de courtes durées (3-4 min) : des films d’actualités, de vulgarisations scientifiques, des documentaires, des fictions …
Grâce aux premiers amateurs du cinéma, nous pouvons visionner aujourd'hui des séquences très étonnantes provenant de cette période. Les bobines amateurs que nous avons retrouvées sont patinées par le temps et ont une beauté inégale. Avec l'usure du temps, les cadrages approximatifs et les lumières aléatoires, ces films révèlent des séquences étranges et surprenantes, tant par leurs prises de vue que par leurs sujets. L'aspect hypernaturel des personnes filmées ajoute une fraîcheur inattendue.
Création
L'idée est de fabriquer un spectacle : cinéma muet - guitare électrique.
L'idée est d'alterner ces films muets et les compositions originales de Csaba Palotaï, et de créer avec la matière présente : les bruits du projecteur autant que la guitare électrique.
L'idée est de créer, à partir d'éléments anciens, une forme inédite, qui parle d'aujourd'hui.
Même si on connaît les actualités, les vulgarisations scientifiques, les documentaires animaliers, on découvre forcément les films d'amateurs. On voit des personnages sortis d'une autre époque qui sont finalement des personnes très proches de nous. On entre dans leur intimité. On reçoit leurs émotions échappées et attrapées par une caméra si peu familière à l'époque. Tendresse, humour, danse, étonnements, inquiétudes.
Les sons de fonctionnement du "Pathé Baby" sont récupérés et filtrés par les effets de la guitare. La musique se ressource des bruits mécaniques du projecteur, du défilement des films, des changements de bobine. Ces bruits deviennent du son.
Parfois, des voix parlées, enregistrées in situ par un dictaphone, passent aussi par les effets de la guitare et participent à la création du son.
En voyant les visages de films muets sortis du "Pathé baby", on se questionne : que sont devenus ces gens si paisibles ? La deuxième guerre mondiale et la période du fascisme était dans l'air, mais comment l'ont-ils vécu à l'époque ? Que réserve notre époque ? Est-ce que ça pourrait se voir dans les films amateurs d'aujourd'hui ? Qui regardera ces films, cachés dans nos téléphones ?
Csaba Palotaï, guitare, compositions
Musicien et compositeur hongrois né à Budapest en 1972, est installé à Paris depuis 1996. Son style est déterminé par le rock, le free-jazz, le blues et le folk de l’Europe de l’Est.
À 7 ans il découvre l’accordéon, puis à 12 ans la guitare. Plus tard il étudie la guitare au Conservatoire Franz Liszt de Budapest, puis au CNSM de Paris en classe de jazz et musiques improvisées. À ses débuts il est largement influencé par le guitariste hongrois Gàbor Gado.
Il collabore à des projets très éclectiques aux côtés de Thomas De Pourquery, Rémi Sciuto, Fred Pallem, John Zorn, Emily Loizeau, John Parish (Playing Carver), Jeff Hallam, Wladimir Anselme, Zsuzsanna Varkonyi. Il compose également la musique des spectacles du Collectif GK.
Il monte et dirige plusieurs projets personnels :
. Électric Vaudeville, guitare solo / mais aussi homme orchestre home studio made.
. Grupa Palotaï, garage-jazz (3 albums parus chez BMC).
. The Ground, blues psychédélique à deux batteries.
. Atlas Crocodile, rock expérimental / co-lead avec Boris Boublil.
Joseph Lavandier, projection
Il est ingénieur du son. Formé au Bataclan à Paris, il travaille aujourd'hui avec des artistes tels que René Lacaille, Wladimir Anselme ou Fantazio.
En 2006 et pour son métier, il découvre le Festival d'Anères (festival de cinéma muet accompagné par des musiciens). C'est là qu'il se passionne pour le patrimoine cinématographique et qu'il tombe amoureux ... d'un projecteur à manivelle Pathé baby et de quelques bobines de films anciens trouvés dans un grenier.
L'année suivante, il monte dans ce festival une salle de projection dédiée à ce format (9,5 mm). Depuis, pour pouvoir partager sa collection de plusieurs centaines de bobines, il propose chaque mois au Limonaire (à Paris) une séance de Ciné-concert, et projette ses trouvailles en pellicules à la moindre occasion.
Les vaudevilles, c'étaient ces shows que fabriquaient les artistes ambulants, les magiciens avec leurs animaux dressés, les musiciens, les jongleurs, les ménestrels lisant des textes ou projetant du cinéma. Ils se baladaient à travers toute l'Amérique et donnaient à voir et à entendre des spectacles frissonnants ou drôles.
Électric Vaudeville est un projet instrumental qui raconte des histoires. Les compositions musicales sont inspirées du blues, des mélodies de l'Europe orientale, du hillbilly, des sons industriels et rotatifs, et du rock and roll.
C’est aussi un répertoire à partager avec d'autres musiciens, avec des comédiens, ou avec le cinéma.
Le Pathé Baby est un format de cinéma muet, avec des pellicules de 9,5 mm. Accessible pour le grand public à partir de 1922, c'est un des formats pionnier du cinéma amateur. À l'époque de son apparition, on pouvait même s'abonner pour recevoir des films de courtes durées (3-4 min) : des films d’actualités, de vulgarisations scientifiques, des documentaires, des fictions …
Grâce aux premiers amateurs du cinéma, nous pouvons visionner aujourd'hui des séquences très étonnantes provenant de cette période. Les bobines amateurs que nous avons retrouvées sont patinées par le temps et ont une beauté inégale. Avec l'usure du temps, les cadrages approximatifs et les lumières aléatoires, ces films révèlent des séquences étranges et surprenantes, tant par leurs prises de vue que par leurs sujets. L'aspect hypernaturel des personnes filmées ajoute une fraîcheur inattendue.
Création
L'idée est de fabriquer un spectacle : cinéma muet - guitare électrique.
L'idée est d'alterner ces films muets et les compositions originales de Csaba Palotaï, et de créer avec la matière présente : les bruits du projecteur autant que la guitare électrique.
L'idée est de créer, à partir d'éléments anciens, une forme inédite, qui parle d'aujourd'hui.
Même si on connaît les actualités, les vulgarisations scientifiques, les documentaires animaliers, on découvre forcément les films d'amateurs. On voit des personnages sortis d'une autre époque qui sont finalement des personnes très proches de nous. On entre dans leur intimité. On reçoit leurs émotions échappées et attrapées par une caméra si peu familière à l'époque. Tendresse, humour, danse, étonnements, inquiétudes.
Les sons de fonctionnement du "Pathé Baby" sont récupérés et filtrés par les effets de la guitare. La musique se ressource des bruits mécaniques du projecteur, du défilement des films, des changements de bobine. Ces bruits deviennent du son.
Parfois, des voix parlées, enregistrées in situ par un dictaphone, passent aussi par les effets de la guitare et participent à la création du son.
En voyant les visages de films muets sortis du "Pathé baby", on se questionne : que sont devenus ces gens si paisibles ? La deuxième guerre mondiale et la période du fascisme était dans l'air, mais comment l'ont-ils vécu à l'époque ? Que réserve notre époque ? Est-ce que ça pourrait se voir dans les films amateurs d'aujourd'hui ? Qui regardera ces films, cachés dans nos téléphones ?
Csaba Palotaï, guitare, compositions
Musicien et compositeur hongrois né à Budapest en 1972, est installé à Paris depuis 1996. Son style est déterminé par le rock, le free-jazz, le blues et le folk de l’Europe de l’Est.
À 7 ans il découvre l’accordéon, puis à 12 ans la guitare. Plus tard il étudie la guitare au Conservatoire Franz Liszt de Budapest, puis au CNSM de Paris en classe de jazz et musiques improvisées. À ses débuts il est largement influencé par le guitariste hongrois Gàbor Gado.
Il collabore à des projets très éclectiques aux côtés de Thomas De Pourquery, Rémi Sciuto, Fred Pallem, John Zorn, Emily Loizeau, John Parish (Playing Carver), Jeff Hallam, Wladimir Anselme, Zsuzsanna Varkonyi. Il compose également la musique des spectacles du Collectif GK.
Il monte et dirige plusieurs projets personnels :
. Électric Vaudeville, guitare solo / mais aussi homme orchestre home studio made.
. Grupa Palotaï, garage-jazz (3 albums parus chez BMC).
. The Ground, blues psychédélique à deux batteries.
. Atlas Crocodile, rock expérimental / co-lead avec Boris Boublil.
Joseph Lavandier, projection
Il est ingénieur du son. Formé au Bataclan à Paris, il travaille aujourd'hui avec des artistes tels que René Lacaille, Wladimir Anselme ou Fantazio.
En 2006 et pour son métier, il découvre le Festival d'Anères (festival de cinéma muet accompagné par des musiciens). C'est là qu'il se passionne pour le patrimoine cinématographique et qu'il tombe amoureux ... d'un projecteur à manivelle Pathé baby et de quelques bobines de films anciens trouvés dans un grenier.
L'année suivante, il monte dans ce festival une salle de projection dédiée à ce format (9,5 mm). Depuis, pour pouvoir partager sa collection de plusieurs centaines de bobines, il propose chaque mois au Limonaire (à Paris) une séance de Ciné-concert, et projette ses trouvailles en pellicules à la moindre occasion.