20e Printemps des Poètes du 3 au 19 mars 2018
Le Printemps des Poètes, histoire et évolution
Imaginé à l’initiative de Jack Lang, et créé à Paris du 21 au 28 mars 1999 par Emmanuel Hoog et André Velter, afin de contrer les idées reçues et de rendre manifeste l’extrême vitalité de la Poésie en France, Le Printemps des Poètes est vite devenu une manifestation d’ampleur nationale. Sous l’impulsion d’Alain Borer en 2001, puis de Jean-Pierre Siméon de 2002 à 2017, un Centre de Ressources pour la Poésie est venu prolonger les temps forts du Printemps tout au long de l’année. C’est ainsi que la voix des poètes s’est propagée et que de nombreuses actions poétiques se sont déployées sur tout le territoire et jusqu’à l’étranger.
Au fil des saisons, avec le soutien des Ministères de la Culture, via le Centre National du Livre, et de l’Éducation Nationale, la petite équipe du Printemps des Poètes a su tisser une immense communauté active : poètes, éditeurs, enseignants, élèves, bibliothécaires, chanteurs, comédiens, musiciens, lecteurs …
L'édition 2018
Avec cette 20ème édition, c’est un troisième souffle, un passage de témoin à Sophie Nauleau qui entend bien décupler cette aura du poème : « Pour Le Printemps des Poètes 2018, je voulais plus qu’un thème, je voulais un emblème. Une bannière qui étonne et aimante à la fois. Un mot dont tous les synonymes disent l’allant, la passion, la vigueur, la fougue, l’emportement. Un vocable vaste et généreux qui, à lui seul, condense l’élan et l’inspiration poétiques. Plus qu’un intitulé, L’Ardeur est le souffle même de la Poésie. Ernest Pignon-Ernest, qui avait calligraphié la signature du Printemps dès l’origine, a imaginé ce somptueux pastel représentant l’envol d’un être ailé. Est-ce un homme, une femme, un ange, une chimère ? C’est tout cela, mais aussi Zélos, le dieu grec du zèle et de l’ardeur, frère méconnu de Niké, la Victoire. Cette aile bleue sur un revers de toile brute est à l’image de notre ambition : à la fois intense et artisanale. Un dessin fait main qui importe en ce troisième millénaire de très haute technologie. Car s’il s’agit d’habiter encore poétiquement le monde, il est vital que la langue des poètes continue de pulser en chacun de nous. Ce qui ne nous empêche guère de travailler à une toute nouvelle version du site internet pour 2018 : la Poésie aussi étant un art de pointe. ».
Imaginé à l’initiative de Jack Lang, et créé à Paris du 21 au 28 mars 1999 par Emmanuel Hoog et André Velter, afin de contrer les idées reçues et de rendre manifeste l’extrême vitalité de la Poésie en France, Le Printemps des Poètes est vite devenu une manifestation d’ampleur nationale. Sous l’impulsion d’Alain Borer en 2001, puis de Jean-Pierre Siméon de 2002 à 2017, un Centre de Ressources pour la Poésie est venu prolonger les temps forts du Printemps tout au long de l’année. C’est ainsi que la voix des poètes s’est propagée et que de nombreuses actions poétiques se sont déployées sur tout le territoire et jusqu’à l’étranger.
Au fil des saisons, avec le soutien des Ministères de la Culture, via le Centre National du Livre, et de l’Éducation Nationale, la petite équipe du Printemps des Poètes a su tisser une immense communauté active : poètes, éditeurs, enseignants, élèves, bibliothécaires, chanteurs, comédiens, musiciens, lecteurs …
L'édition 2018
Avec cette 20ème édition, c’est un troisième souffle, un passage de témoin à Sophie Nauleau qui entend bien décupler cette aura du poème : « Pour Le Printemps des Poètes 2018, je voulais plus qu’un thème, je voulais un emblème. Une bannière qui étonne et aimante à la fois. Un mot dont tous les synonymes disent l’allant, la passion, la vigueur, la fougue, l’emportement. Un vocable vaste et généreux qui, à lui seul, condense l’élan et l’inspiration poétiques. Plus qu’un intitulé, L’Ardeur est le souffle même de la Poésie. Ernest Pignon-Ernest, qui avait calligraphié la signature du Printemps dès l’origine, a imaginé ce somptueux pastel représentant l’envol d’un être ailé. Est-ce un homme, une femme, un ange, une chimère ? C’est tout cela, mais aussi Zélos, le dieu grec du zèle et de l’ardeur, frère méconnu de Niké, la Victoire. Cette aile bleue sur un revers de toile brute est à l’image de notre ambition : à la fois intense et artisanale. Un dessin fait main qui importe en ce troisième millénaire de très haute technologie. Car s’il s’agit d’habiter encore poétiquement le monde, il est vital que la langue des poètes continue de pulser en chacun de nous. Ce qui ne nous empêche guère de travailler à une toute nouvelle version du site internet pour 2018 : la Poésie aussi étant un art de pointe. ».
L'Ardeur
Il est des mots qui jamais ne renoncent.
Des mots toujours fervents.
Rarement érodés.
Des mots droit devant, par-delà l’encoignure des siècles.
Des mots d’entrain, d’élan, de vie.
Des mots tocsins qui se jouent des tourments.
Des mots de plein cœur qui battent dans le sang.
Des mots de plein vent qui affolent les voiles.
Des mots qui enjoignent, qui affament et ravissent.
Des mots jamais avares.
Des mots toujours brûlants.
Des mots à la hauteur des temps.
L’ardeur est de ceux-là dont l’énergie durable peut se dire dans toutes les langues de la terre.
Des années que le « Printemps des Poètes » attise la flamme par-delà les saisons.
Des millénaires que les Védas célèbrent ce plein soleil.
2018 raisons de se vouer à cette vitalité poétique.
À cette vigueur communicative.
À cette chance du poème qui ne manque pas d’audace.
Des mots toujours fervents.
Rarement érodés.
Des mots droit devant, par-delà l’encoignure des siècles.
Des mots d’entrain, d’élan, de vie.
Des mots tocsins qui se jouent des tourments.
Des mots de plein cœur qui battent dans le sang.
Des mots de plein vent qui affolent les voiles.
Des mots qui enjoignent, qui affament et ravissent.
Des mots jamais avares.
Des mots toujours brûlants.
Des mots à la hauteur des temps.
L’ardeur est de ceux-là dont l’énergie durable peut se dire dans toutes les langues de la terre.
Des années que le « Printemps des Poètes » attise la flamme par-delà les saisons.
Des millénaires que les Védas célèbrent ce plein soleil.
2018 raisons de se vouer à cette vitalité poétique.
À cette vigueur communicative.
À cette chance du poème qui ne manque pas d’audace.
Au Pays des Vans en Cévennes ...
Collectif d’organisation de l’édition 2017 :
Bibliothèques Gravières & La Serre aux Livres, Malarce-sur-La-Thines & Planète Bibli, Saint-André-de-Cruzières • Médiathèque André Brahic de Saint-Paul-Le-Jeune & Animation Culture Loisirs • Médiathèque intercommunale du Pays des Vans en Cévennes • Éclats d’Écrire • FRAPNA Ardèche • La Ruche aux Livres • Mirlitoons Cie et les ateliers Passeurs de Poésie et Les Carmagnoles • Rocambolissimo. Les partenaires : Communauté de Communes du Pays des Vans en Cévennes • Communes Gravières, Les Vans, Malarce-sur-La-Thines, Saint-André-de-Cruzières, Saint-Paul-Le-Jeune • Écoles Banne, Gravières / Malarce-sur-La-Thines / Les Salelles & Association de l'école, Les Vans, Saint-Paul-Le-Jeune • Librairie La Belle Hoursette. |